A l’annonce des vacances de Pâques, j’ai voulu vous dénicher « The » agence spécialisée dans les voyages à cheval. Randocheval c’est avant tout l’histoire d’une cavalière passionnée de voyages, Sabine Grataloup. Un voyage au Sri Lanka, une révélation et Sabine, soutenue par son mari Thomas Grataloup, a tout quitté pour se lancer.
Aujourd’hui, Randocheval c’est une équipe de 12 personnes qui se répartissent le monde et des destinations dans plus de 50 pays.
Merci les nouvelles technologies ! Skype m’a permis de faire une belle rencontre…et d’en savoir plus sur Randocheval.
Présentations
CA : Comment vous est venue l’idée de créer Randocheval ?
SG : Par passion pour les chevaux et les voyages, en 1998. Je dirigeais alors une force de vente dans l’industrie chimique, et je voulais que ma vie corresponde à mes passions et mes rêves…
CA : Qu’elle idée voulez-vous véhiculer dans votre slogan « Tous vos rêves de voyage à cheval » ? Quelle est votre « astuce » pour tenir cette promesse ?
SG : Chaque cavalier a ses rêves, mais nous n’avons pas tous les mêmes !
Pour certains, c’est un grand galop sur la plage, pour d’autres c’est de guider un troupeau de bétail avec les cow-boys dans le Wyoming, pour d’autres encore c’est de monter des chevaux de races qu’on ne trouve pas en France comme le Marwari…
Pour cela, nous essayons de proposer des voyages pour tous les goûts : dans plus de 50 pays, mais aussi avec des formules très différentes, qui vont de l’aventure avec nuits sous la tente aux voyages les plus luxueux comme par exemple les lodges de nos safaris en Afrique.
Notre défi est de ne proposer que des voyages que nous connaissons bien, pour que chacun puisse trouver son bonheur, tout en ayant le choix le plus large par rapport aux autres agences.
C’est possible parce que nous avons une équipe permanente de 9 cavaliers spécialistes qui voyagent régulièrement sur nos randos et peuvent ainsi vous conseiller précisément.
Nous sommes la seule agence à avoir une équipe aussi importante, ce qui nous permet de contrôler personnellement tous nos voyages.
En Mongolie, nous avons poussé cette exigence de qualité jusqu’à créer notre propre entreprise sur place, Randocheval Mongolie, pour garantir l’originalité et la qualité de nos randos.
Nous avons aussi un savoir-faire important au niveau de la billetterie aérienne : nous émettons directement les billets d’avion, et nous avons des tarifs négociés très attractifs avec les compagnies aériennes sur les lignes qui intéressent le plus les cavaliers.
CA : Vous organisez des voyages aux quatre coins du Monde, quelle est votre logistique avec les chevaux ?
SG : Nous utilisons des chevaux locaux, habitués au terrain et au climat. Ils font partie du voyage, le dépaysement passe aussi par le fait de monter des chevaux différents de ceux que nous avons en France.
Côté logistique, les bagages sont transportés soit par un véhicule, soit sur des chevaux de bât, et même parfois sur des yaks ou des chameaux dans certains pays !
CA : Vos voyages s’adressent à des cavaliers de tous niveaux et non cavaliers ?
SG : Nous indiquons un niveau équestre requis pour chaque voyage.
Il y a des voyages pour cavaliers très expérimentés, comme les safaris (à cause de l’environnement imprévisible et de la présence d’animaux sauvages) ou certains stages, voire certaines randos où on monte des chevaux plutôt vifs à un rythme soutenu.
A l’inverse, il y a des voyages accessibles aux cavaliers débutants. Sur ces voyages, des groupes de niveau sont faits, ce qui permet à chacun de monter selon son niveau et tous se retrouvent le soir. C’est typiquement le cas des séjours en ranchs aux USA par exemple.
Il y a également des programmes d’activités pour les non cavaliers sur certains voyages.
Randocheval et les enfants
CA : Vous proposez des voyages pour les enfants ? Quelles destinations sont les plus adaptées ?
SG : Oui, il y a à la fois des voyages dédiés aux familles, et des programmes spécifiquement dédiés aux enfants et ados. Ce sont essentiellement des stages et des randos en France, par tranches d’âges et de niveaux.
Nous avons aussi des stages linguistiques en Irlande, Allemagne et Espagne, pour conjuguer sa passion du cheval avec le perfectionnement d’une langue étrangère.
CA : Pour les vacances de Pâques, vous prévoyez une chasse aux œufs à cheval ?
SG : Non, il faudrait le faire dans beaucoup de pays en même temps !
Par contre, nous organisons des randos pour les fêtes de fin d’année, et également pour les principales fêtes équestres traditionnelles dans de nombreux pays tout au long de l’année : la foire de Golega au Portugal, le festival de Naadam en Mongolie ou la fête des chagras en Equateur.
Randocheval Mongolie
CA : Racontez nous tout sur Randocheval Mongolie
SG : La Mongolie est une des destinations mythiques du tourisme équestre : les vastes steppes, les troupeaux de chevaux en liberté, un des derniers peuples cavaliers, les yourtes… tout cela fait rêver les cavaliers et les amateurs d’aventures.
Nous avions beaucoup de mal à trouver un partenaire fiable sur place, et nous avons fini par créer notre propre entreprise là-bas, Randocheval Mongolie, dont je suis propriétaire à 100%.
Nous organisons donc tout nous-même, nous avons nos propres selles, notre propre matériel de camping, nos éleveurs nomades qui s’occupent des chevaux que nous montons en rando…
Cela nous permet d’avoir des randonnées originales, authentiques, mais aussi avec une qualité optimale et garantie.
Créer une entreprise dans un pays aussi éloigné et différent de la France a été une aventure personnelle passionnante. A chaque voyage, mes valises sont pleines de matériel qu’on ne peut pas trouver sur place. L’an dernier, j’ai amené des tentes de douche pour améliorer le confort de nos bivouacs, par exemple, ainsi que des étrivières pour que les cavaliers puissent régler facilement leurs longueurs d’étriers (sur place, ils utilisent des lanières qu’ils nouent car ils sont les seuls à se servir de leur selle, ce n’est pas pratique quand la selle sert à plusieurs cavaliers au cours de la saison).
Pour mon prochain voyage, en juin, j’amènerai des étriers de sécurité !
Randocheval et les Safaris coaching
CA : Comment vous est venue l’idée d’organiser un Safari coaching ?
SG : Nous avions déjà organisé des voyages de coaching avec d’autres personnes, mais jamais en CSO.
J’ai eu l’opportunité de rencontrer Michel Robert, et nous avons évoqué ce projet, qui lui a plu tout de suite.
Je ne voulais surtout pas d’un voyage « people » où les cavaliers s’inscrivent juste pour être avec la personne, je voulais qu’il y ait un véritable échange d’expérience, d’où le terme de « safari & coaching ».
CA : Pourquoi Michel Robert ?
SG : Parce que je l’admire beaucoup, à la fois en tant que cavalier et pour sa façon de placer l’harmonie et le respect au centre de sa relation avec le cheval.
Il a une discipline de vie extraordinaire, qui lui a permis d’avoir une carrière exceptionnellement longue et couronnée de nombreux succès. C’est un exemple à suivre pour tout cavalier.
CA : Le sentiment de Michel Robert à l’annonce de ce voyage ?
SG : Ce qu’il m’a dit lorsque nous avons préparé ce voyage en janvier, c’est qu’après sa carrière de compétiteur international, il souhaite se consacrer à la transmission de son savoir.
Son épouse rêvait aussi d’un safari en Afrique, mais son emploi du temps surchargé ne lui permettait pas de le faire.
Il a donc profité de l’occasion pour joindre l’utile à l’agréable !
CA : Est-ce que vous prévoyez d’organiser d’autres voyages formation à l’avenir ?
SG : Nous le faisons régulièrement, avec des spécialistes de chaque discipline. Il y a par exemple une rando « photo » en Corse qui commence dimanche, accompagnée par un photographe équestre professionnel.
Nous avons aussi fait des stages d’éthologie animés par Thierry Lhermitte, qui est passionné d’éthologie, ou des stages d’endurance au Maroc avec un des anciens sélectionneurs de l’équipe de France.
CA : Est-ce que je peux venir ?
SG : Bien sûr… mais ça n’est pas gratuit !
Un grand merci à Sabine d’avoir répondu à nos questions.
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Pour info, il reste encore quelques places pour le Safari Coaching avec Michel Robert…mais il faut se dépêcher!
J’ai sélectionné pour vous quelques idées dernière minute pour les vacances de Pâques :
Pour les enfants et ados : Stage d’initiation et de perfectionnement à la randonnée équestre pour les 7 à 17 ans
Pour toute la famille : Maroc Cavaliers de l’Anti Atlas
Pour les cavaliers confirmés : Provence – Camargue Express…
Pour les sportifs : Andalousie – Les Alpujarras, Sierra Nevada Sud
Et si vous rêvez de Mongolie à Cheval…
Randocheval offre aux membres de Chevalannonce une remise de 150 € sur les randonnées dans la Vallée de l’Orkhon en Mongolie (version bivouac ou yourte), du 25 juillet au 8 août, pour une réservation avant fin avril.
En savoir plus :
– Rando Orkhon bivouac = 2325 € au lieu de 2475 € vols inclus pour une rando de 14 jours
– Rando Orkhon confort sous la yourte = 2755 € au lieu de 2905 € vols inclus pour une rando de 14 jours
Je ne sais pas pour vous, mais tout cela m’a donné envie de Voyage…
B.
Il y a plus de 10 ans que je m’inscris auprès de Randocheval pour mes randonnées.
Découverte lors d’un salon à Paris, testée et adoptée. Rapport prix qualité c’est imbattable, le Super luxe pour des randos. De plus une organisation pour prolonger afin de visiter les capitales de ces pays.
Ensuite la diversité dans le monde est extraordinaire. Sénégal, Rajasthan (un rêve, voyage avec un Maharadjas et son équipe), la Patagonie (le bout du Monde), le Pérou et la route des Incas, l’Équateur avec en plus une extension croisière Galapagos, etc…
Ah… la Mongolie, incroyable, j’y retourne pour la 3è fois en juin 2014. Les Temples en pleine nature, les yourtes pour dormir, et cette année le Gobi.
J’ai beaucoup de chance d’avoir rencontrée SG à Paris. Mes précédentes rando avec d’autres organisations ne m’avaient pas émerveillées et contentées à ce point.
Merci à toute l’équipe de Randocheval.
Petit détail j’ai 68 ans, donc il n’y a pas d’âge pour ces voyages.